Jour 40
J’avais pas trop envie ce matin de quitter cette océan que je longe depuis Tanger.
Mais un autre voyage commence celui de remonter à contre courant le flot de pèlerins qui caminent le long de ce chemin sans frontières.
J’ai une petite panne le câble du frein arrière et frein de parking c’est abîmé et je n’ait plus de freins arrière.partir du niveau zéro et je monte , je descends c’est des montagnes russes je ne peux plus faire d’images en roulant et je ne peux plus m’arrêter le plat n’existe pas au bout de 45 km je trouve de quoi réparer et l’enfant sauvage retrouvé le moral.
J’arrive à Santiago par les petites routes et je croise des pèlerins qui se dirigent vers Finesterra. J’avais fait deux repères sur maps Me. Et 12 h j’arrive dans la zone piétonne et je fais une pause pour boire une bonne Caña accompagnée « d’un plato conbinado »
Je reste deux heures car avec le dénivelé du matin en plus à l’ombre j’ai les batteries à moins de 50%, mais le soleil coule à flots.
Je profite de cette pause pour regarder le comportement des passants et je m’interroge sur leur façon d’analyser cette chose inconnue pour 99,9%…….
Je me lance dans cette ville mythique et la magie opère . Tous ces pèlerins en extase devant cette architecture du centre de Santiago.
Je vois dès Pèlerins avec des diplômes ……j’en veux un,et l’enfant sauvage cherche après un premier essai raté j’étais au parking de la police j’ai compris que j’allais pas avoir le bon certificat.
Enfin le trouve le saint des saints. Il faut faire la queue, s’inscrire ( quoi mettre ? Le départ du Maroc n’est pas référencé) sur une borne et on obtient un ticket et une hôtesse vous reçoit pour authentifier votre parcours. Et là je lui explique que je ne fais pas les églises je fait tamponner (El cello) que dans les endroits où je trouve des Cañas!!!! Que je viens de faire 5711 km ( total cumulé de 40 jours) et que je ne fais que commencer El Camino en sans contraire .
Une belle journée sur la route sans frontières avec record de dénivelé positif 2425 mètres j’en ai pas fais autant pour traverser l’Atlas
Ce soir je dort à Melide 60 km après Santiago et le col Roncevaux aux est à 688 kilomètres
Jour 41
Il y a la face cachée du voyage qui fait moins rêver et qui existe. Je dors normalement dans un lit ( jamais le même) c’est le destin du voyageur Où dort mon vélo solaire ? Hier soir c’était compliqué, la suite en images .
Je prends mon déjeuner avant de ma lancer dans une belle étape car je surveille la météo et j’e vous ai envoyé du soleil et j’ai récupéré vos nuages qui arrivent qui vont me priver de carburant….. je gérerais la ressource et je ne suis pas pressé de rentrer. En deux jours j’ai fait plus de 300 km avec 4700 de D+ km
Ce matin je part en même temps que les pèlerins qui se dirigent vers Santiago et mon but c’est de faite étape à Pontavedra.
Je viens de franchir 3 cols le premier à 663 m le deuxième à 794 et le dernier à 1099 m je suis cuit cuit en plus l’ombre des arbres et les nuages sont de sortie. J’ai fait une belle pause avec José un français qui a fuit la France avec le « coronacircus » et il m’explique cette nouvelle version del camino , la voie Künig, j’avais vue des indices
J’avais décider d’arrêter au troisième col quand je tombe dans un repas local avec des poulpes 🦑 et je fait une pause de 2 h , même pas en rêves.
Je repars motivé sauf que des déviations pour des travaux n’ont pas prévu une voie pour les vélos et je finis sur l’autoroute en travaux !!!! La seule solution c’est de dételer la remorque enlever les sacoches et de franchir un passage le plus difficile de mon voyage .
En suite je retrouve une route tout en descente je glane des cerises et j’atteins mon objectif
En deux jours j’ai fait plus de 300 km avec 4700 de D+ km
A deux mains pour un autre carnet de voyage
Jour 42
J’ai voulu regarder la météo, nuages et possibilité de pluie. Ils se sont encore une fois de plus trompé. C’est pas le grand bleu mais j’arrive à équilibrer la charge et la décharge et je me mets à rêver après avoir passé un col à 1225 mètres.Je fait tamponner mon carnets à des endroits insolites le poste de police de Bembibre et la DDE en haut du col et oui c’est à coté del camino c’est bien de repérer pour implanter des bornes en plus elle sont déjà en place et je trouve l’idée originale d’en mettre au centre des ronds points .a c mon retour je contacte la DDE de L’hospitalet vu que les brebis on étés dérobés au rond point des places……..
Je suis à plus de 250 h de conduite en 42 jours et les idées ne manquent pas. A 12 h je suis à Astoria une voile incontournable sur El camino il est trop top pour manger et je peux être à Leon à 40 km pour le repas de 14 h ( heure espagnole oblige )
J’ai fait une halte avant Leon que je visite avec mon tapis volant.
Je m’arrête à Mansilla de las Mulas 140 km car j’avais crainte d’être dans la pampa.
Je joue la sécurité et demain sera un autre jour.
Mes statistiques me fascines
En 3 jours 450 km
D+ 6200
Heures de pédalage 20 h
5711 km au total
Jour 43
Ce matin pas de soleil faut revoir les prévisions à la baisse. A mon départ je croise Sophie et Patrice un couple charmant et qui découvrent le vélo solaire et chaqu’un par dans sa direction.
Au bout de quelques kilomètres je ressent une légère douleur aux ligaments des genoux ( les efforts des 3 derniers jours ) je sort ma boîte de bien être que l’on m’a préparé avec amour et je me fait me un soin. Quelques kilomètres plus loin un grand corbeau ( je n’ai jamais vu un corbeau sur un panneau !!!)il est posé et me regarde dans les yeux…… merci grand corbeau de m’encourager.
Je traverse une région agricole sponsorisée par l’Europe irrigation à outrance des tracteurs énormes!!! Est-ce bien raisonnable ? drôle d’avenir que préparent les technocrates !!!
J’arrive à Sahagún haut lieu d’El Camino et je comprends pour quoi. Je pont principal de la N106 est fermé, avec Maps ME je trouve une passerelle qui enjambe le Cea le coin est trop beau j’ai croisé des pèlerins et j’attends un autre groupe pour faire des images et la surprise je croise Pipa je pense que c’est le nom de l’âne qui fait le chemin sauf qu’un âne sa avance quand il en a envie et j’ai raté l’image vu son chargement et les 85 cm du trike mais c’est passé en force ….. on c’est échanger nos Instagram avec son maître . Une rencontre à c’est endroit même pas en rêves . La visite de Sahagùn et je continue ma route sur la voie Aquitania un chemin parmis tant d’autre et sans frontières.
Le soleil fait quelques apparitions, je genoux va mieux et je révise mes prévisions à la hausse
Ce soir je suis à 4 kilomètres de Bourgos.
En 4 jours j’ai fait 66% del camino soit 620 km ……
Même pas en rêves
Jour 44
Grâce à une belle fresque je découvre un hôtel raisonnable à 5 km de Bourgos. Hier soir un bel orage cela faisait longtemps que je n’avait pas entendu le bruit de la pluie et dans son lit c’est agréable.
Pour ceux qui se demandent comment je m’oriente c’est facile et à votre portée il faut juste connaître les pièges de Maps ME. Cette application permet de positionner des points et de les modifier en 2 secondes. Je repère le départ et l’arrivée je fais des points intermédiaires en fonction de mes rêves et quand je suis sur zone je vérifie pour les passages délicats et j’affine mon parcours quelques captures d’écrans pour comprendre et ainsi tout mon parcours est archivé. Simple et efficace et gratuit et sa marche sans réseau.
Ce matin visite de Bourgos et je suis émerveillé par la beauté de cette ville un bel échange avec des pèlerins au pied de la cathédrale de Bourgos . J’y reviendrait car cette ville avec ses parc ses statues mérite d’y passer plus de temps.
Je pars en direction le Logrogno toujours en remontant El camino . J’arrive à Logrogño et je suis très déçu une ville moderne pas moyens de trouver un quartier typique je décide de fuir en direction de Pampelune et le soleil se cache derrière des nuages d’orages et j’avance avec un profil favorable après le col du matin à 1150 mètres .
Mon but est de trouver un hôtel j’ai perdu El camino et je suis sur une route des vins et c’est la misère. Ils sont tous fermés heureusement que j’ai géré la ressources pour enfin trouver un hébergement à 172 km encore une belle étape l’avant dernière avant la France, le chemin espagnol touche à sa fin pour moi. Demain Pampelune et Roncevaille.
Aujourd'hui, très peu de personnes font le chemin de retour à pied, ce qui était la norme au Moyen Âge : aller-retour à pied depuis et jusqu'à chez soi ! Un périple qui pouvait probablement durer deux ans, selon l'endroit d'où l'on partait. Trouver de quoi se nourrir et où dormir était certainement une autre expérience, et je pense que les pèlerins devaient pouvoir compter sur la charité chrétienne.
RépondreSupprimer