philosophie

La traversèe du dessert et Zagora

 

  Jour 9


J’avais prévu de rejoindre Gelmin

Et un vent de face plus des montagnes russes et un chat dans le moteur.

Je décide de faire une grosse révision du trike avant de rejoindre Zagora en traversant le dessert et de prendre soin de moi .

En plus je n’ai pas de date de retour donc quelques kilomètres de moins n’est pas important .

Je n’ai plus rien à prouver je n’ai plus d’heure juste du temps 


Jour 10


Je  prépare la route avec Maps.Me

Et je fais des simulations de kilométrages et je m’adapte aux conditions que me propose la nature ( soleil ,vent, neige ou plus tôt congères de sable )

Et ce matin j’avais envie d’aller ver le Sud ( sacré Nino) je chante sur mon trike et le me laisse guider par mes rêves,


Ce matin Vivien Olivier un suntripeur suisse 🇨🇭 me remonte et je lui propose de déjeuner ensemble car je suis parti sans déjeuner de Sidi Ifni.

Très belle rencontre avant son problème moteur il était 4 eme avec une solution très innovante.

Je l’ai laisser charger et je me dirige vers Gelmin quand je devine une manifestation sportive et je demande aux autorités si je peux m’avancer .

On me propose une chaise et je suis conduit dans une tribune ……..c’est un concours inter régional de « tbourida »magique je reste une heures et ensuite je laisse ma chaise à un berbère qui m’a chaleureusement remercié . 

Je mange à la sortie de la ville car j’ai 105 km à faire pour mon premier objectif Assa ou je resterais après avoir parcouru 160 km en 6 h 25 


Et c’est ce soir que je m aperçoit que je suis descendu trop bas par rapport suntripeurs qui se suivent car ils ont une balise gps qui trace leur  route .

Donc je suis à Assa qui est sur la même latitude que Tan-Tan et je suis très heureux car j’ai vu de très belles choses que je vous partage dans ma vidéo journalière.

Comme ça je ne peux pas vous communiquer les impressions de chaleur, vous allumez votre four vous mettez un gâteau à cuire et chaque fois que je croise un camion , c’est comme si j’ouvrais la porte du four. Comme ex pâtissier il devrait cuire des meringues au solaire direct elles seraient craquantes 

Je viens de faire une lessive dans la douche avec mes pieds ( et oui il faut jouer la débrouille ) 

Je l’ai laissé le temps d’écrire ce résumé le linge est sec ( Calienté citoyenne et citoyen)

Jour 11

Je me suis préparé à une belle étape pour rejoindre Tata. 220 km dans le dessert avec un vent qui a soufflé toute la nuit j’étais prêt à partir au lever de soleil. 

Porte fermé j’ai pas pu sortir le vélo de l’hôtel et pas de déjeuner . Je m’échappe comme le vent qui a disparu et j’arrive à déjeuner et je me lance sur la RN17  à la recherche des Dromadaires ( merci à tous ceux qui me signale mon erreur ) le ciel est moutonneux et un vent de face se lève  les panneaux ne chargent qu’à 75%. La chaleur monte  et je n’ai croisé que trois voitures sur 70 km.

C’est vraiment un dessert de cailloux et je commence à voir des dromadaires qui se tiennent à l’ombre des rares arbres . Un dromadaire marche sur la route et j’entame un échange entre un dromadaire 🐪 et un chameau 🐫 .je fais la causette avec un berger et le lui demande que mange ses 30 moutons son âne et ses deux dromadaires 🐪………..Sans doute de l’herbe que je n’aperçoit pas .

Je remarque aussi des gros lézards je les repère quand il parte se cacher entre deux cailloux .

La troisième belle rencontre c’est l’oiseau le Mola-Mola ou l’oiseau des voyageurs .François Médalle  l’ors de mon premier voyage au Maroc me l’avait fait découvrir vers Merzouga .

On ne le voit pas sauf quand il s’envole pour aller se percher sur un autre caillou . Il est à droite à gauche il est seul . J’ai pus en voir un de plus près, il est comme une grosse hirondelle tout noir  avec des plumes blanches sur la tête et des plumes sur la queue….La magie du dessert .

Je viens de traverser le seul village depuis mon départ ou je rends visite à un boulanger et je découvre une cascade d’eau . Je me dit changement de programme je me pose dans se paradis.

Je trouve un hébergement à la ferme magnifique car je veux pas me mettre en danger avec ses températures extrêmes .

Jour 12 

Hier soir une belle avec 4 couples de français qui font un raid pour la beauté des paysages , il m’ont invité à l’apéro ( j’avais oublié que bière est agréable à boire) ce lever de soleil qui m’annonce une très belle journée.

Pas de vent les batteries chargés à bloc et je pense que c’est la solution rouler à la fraîche il fait 25 au petit matin et plus de 40 à 14 h .

Après un petit déjeuner je me lance très motivé ce matin tous les voyants sont au vert 

Les kilomètres s’enchaînent avec des poses photos  pour le « 3 minutes » du jour .

Je suis en plein desert moins de chameaux que hier seul le Mola-Mola m’accompagne il se pose même sur la route pour me saluer et disparaît en trois coups d’ailles.

J’ai rien à faire sauf à réfléchir à ce voyage qui n’était pas prévu. Comme un accident qui change ta vie, et la c’est une chance que j’ai saisi mais je ne m’imaginais pas le jour au j’ai tapé dans la main du père Noël solaire qui colle les Suntripeurs.

J’ai 67 ans et je n’ais pas de Rollex et je n’ai plus rien à prouver, juste vous faire rêver et pixeliser des bornes de la route mondiale N•1 ou la route sans frontières.

J’ai un ensemble roulant qui fait 70 kg plus le bourricot qui pédale et j’ai fait une moyenne de 26,9 km/h sur 144 km les cyclistes apprécieront seulement 500 mètres de D+ léger vent mais des températures qui passent le 40 degrés .

Quand je suis arrivé à Tata je me suis brûlé sur le carrelage de l entrée de l’hôtel en changeant de chaussures .

Je suis au frais sur mon lit en train d’écrire  et je vais  aller dans la piscine de l’hôtel.

Juste un clin d’œil à ceux qui croient que je souffre .

Je suis là pour prendre du plaisir à mon âge je préfère voir la pression que la subir d’ailleurs la pression s’appelle « bonaqua/pétillante »

Pas besoin d’alcool pour être ivre de la vie.

Dans la vidéo je pense beaucoup à Zaz qui a une chanson qui a changé ma vie . « Je Veux » 


jour 13

Ce matin je réfléchissait quoi dire dans mes 3 minutes du jour.

C’est en roulant que se crée le scénario. L’imam qui te réveille à 5 h donne le fond musical 

Le premier rayon  de soleil le premier rond point et c’est parti pour 140 km de désert.

Le Mola Mola est fidèle  au rendez vous, je vois des troupeaux de dromadaires et puis le vent se lève la température monte le ciel devient trouble et ne ne trouve rien pour faire une pose . Seul un village fantôme.je fais les parcours Tata Foum Zguid sans une coupure sauf pour soigner mes pieds qui chauffent et la tête à calculer la consommation, le kilométrage restant , le niveau d’accélération pour gérer la ressource . Accessoirement j’appelle des amis on est dans le désert et la 4G est toujours présente.

J’arrive au Riad Assia presque un Equinorêve….

Il est 14 h je me repose et je décide de faire un contrôle du train avant car je remarque une usure anormale et j’ai bien fait une roue avait du jeu et une plaquette avait souffert  .le train avant est révisé et je suis serin pour la suite avec à la clef un thé offert par un marocain qui m’a prêté un tapis , il m’a aider à me laver les mains avec 1 litre d’eau solaire .ensuite il m’a offert un thé excellent accompagné d’une pomme et de deux tranches de pastèque 

Ne ratez pas les rencontres solaires de Villevayrac samedi et dimanche 11/12 mai. 

Et demain sera un autre jour




jour 14 Zagora

Ce matin je réfléchissait quoi dire dans mes 3 minutes du jour.

C’est en roulant que se crée le scénario. 

L’imam qui te réveille à 5 h donne le fond musical 

Le premier rayon  de soleil le premier rond point et c’est parti pour 140 km de désert.

Le Mola Mola est fidèle  au rendez vous, je vois des troupeaux de dromadaires et puis le vent se lève la température monte le ciel devient trouble et ne ne trouve rien pour faire une pose . Seul un village fantôme.je fais les parcours Tata Foum Zguid sans une coupure sauf pour soigner mes pieds qui chauffent et la tête à calculer la consommation, le kilométrage restant , le niveau d’accélération pour gérer la ressource . Accessoirement j’appelle des amis on est dans le désert et la 4G est toujours présente.

J’arrive au Riad Assia presque un Equinorêve….

Il est 14 h je me repose et je décide de faire un contrôle du train avant car je remarque une usure anormale et j’ai bien fait une roue avait du jeu et une plaquette avait souffert  .le train avant est révisé et je suis serin pour la suite avec à la clef un thé offert par un marocain qui m’a prêté un tapis , il m’a aider à me laver les mains avec 1 litre d’eau solaire .ensuite il m’a offert un thé excellent accompagné d’une pomme et de deux tranches de pastèque 

Ne ratez pas les rencontres solaires de Villevayrac samedi et dimanche 11/12 mai. 

Et demain sera un autre jour





 jour 15 repos est carte postale de Zagora


14 jours que l’on posait le trike sur le sol Marocain 

Et  2200km parcourus.Mohamed Bannour m’a invité pour le coucous traditionnel du vendredi et comme le soleil est en repos j’en fait de même et je profite de faire les 3 minutes sur la ville de Zagora.

Point de départ depuis des millénaires des caravanes de plus de milles dromadaires.

Ville péage, ville d’échanges , ville magique.

Tou cela est finit par des moyens modernes et la création des frontières.

Ce soir on fait une belle soirée de réflexion avec Mohamed citoyen du monde.

Cette soirée sera pixelisée car elle sera une étape importante dans les relations inter continentales  des citoyens du monde. Qui fera l’objet d’une autre vidéo 

Il faut prendre le temps de vivre et de ma pas perdre une occasion de faire avancer les citoyens vers un monde meilleur.



Jour 16 2 citoyens du monde pour aider le Suntrip 2024


Bonus zagora Nuit du long puit


Cette situation difficile nous amène à l’actualité principale du jour, qui concerne notre doyen, Jean-Louis Mérelle. Une actualité dont le titre sera « Jean-Louis et le long puit ». 

En fin de journée, l’organisation est alertée par la famille de Jean-Louis. Ils n’ont aucune nouvelle et son point GPS est bloqué au même endroit depuis 3 heures, au milieu d’une ligne droite désertique. Le portable de Jean-Louis est alors coupé. Impossible de savoir le pourquoi de cet arrêt soudain, dans une zone désertique où, a priori, rien n’invite à une pause.


Vers 19h l’équipe d’organisation se met à la recherche d’une solution. L’idée est d’abord d’essayer de joindre la gendarmerie la plus proche, pour savoir s’ils ont eu l’information d’un incident sur la route entre Foum Zguid et Zagora, où notre doyen est porté disparu. Le temps de chercher le meilleur contact, Paul Bermejo, basé à Agadir, a l’idée de contacter Jean-Marie Azaîs, un cycliste solaire bien connu du Sun Trip, qui évolue en ce moment au Maroc, en marge de l’aventure. Il avait été quelques jours avec nos participants, dans le nord du Maroc, et ce soir il était à Zagora, où il aurait pu croiser Jean-Louis. En quelques minutes il trouve une voiture et se rend avec un guide à la recherche de Jean-Louis, une centaine de kilomètre plus à l’Ouest !

Entre temps, Vincent Lauga arrive à Foum Zguid. Il se pose dans un camping, situé à 300 mètres de la gendarmerie du secteur. Il est ainsi en mesure de nous donner le meilleur numéro a appelé ! C’est l’esprit du Sun Trip qu’on aime ! Vers 21h heure locale (22h en France), Jean-Marie Azaïs arrive sur le site du dernier pointage de la balise de Jean-Louis Mérelle. Mais il ne voit rien. La nuit s’installe et le doyen est introuvable, comme évaporé dans la nature. De l’autre côté, Youssef El Haouass de l’équipe du Sun Trip, basé à Tanger, discute au téléphone avec la gendarmerie locale. A priori personne n’est au courant d’un accident. Jean-Marie Azaïs poursuit son enquête sur le terrain, questionne quelques personnes dans le village le plus proche, mais rien. A 22h30 heure française Jean-Marie pense stopper ses recherches et la gendarmerie de Foum Zguid s’apprête elle a envoyer une équipe sur place ! Puis finalement, en dernière minute Jean-Marie tient une piste : « Jean-Louis serait avec des nomades, un peu plus loin que le point de sa balise « . Le « téléphone arabe » a fonctionné ! A 22h50 le doyen est bel est bien retrouvé et Paul Bermejo a un échange téléphonique avec lui.

Il était avec des nomades et dormait paisiblement dans sa tente… Son téléphone était coupé. Contrairement aux consignes de l’organisation, il n’avait pas pris de carte SIM marocaine, l’extension de son abonnement français était épuisé et il n’avait pas pu informer qu’il allait s’arrêter dès le milieu d’après-midi, après seulement 50 km de route, batterie vidée du fait du manque de soleil. Son erreur a mis en alerte sa famille et un grand nombre de personne au Maroc. L’histoire se termine bien, mais c’est un bel exemple de ce qui arrive quand on se suit pas les règles indiquées par l’organisation…

A ce stade nous avons que cette photo de la scène, en attendant plus de détails de la part de Jean-Louis quand il aura retrouvé du wifi… (ou acheté une carte sim…).


Vers minuit, la gendarmerie clôturait le dossier (la zone étant proche de la frontière algérienne, cela implique un certains formalisme…) et ce matin Jean-Marie Azaïs nous envoie cette vidéo du guide Mohamed Bammour, qui a aidé à retrouver Jean-Louis, à coté du « long puit ». C’est savoureux, c’est « made in Sun Trip » 🙂


https://www.thesuntrip.com/st24-j29/





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